EN FRANCE
Claude
Bouchard
Il est né vers 1626 (Jacques
Bouchard & Noëlle Touschard) et vient de la commune de
Saint-Côme-de-Vair, au Perche, comté administré alors par le Maine. Claude se
dit de la paroisse Notre-Dame. Il est tailleur d'habits et vit de son métier.
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Origine du patronyme Bouchard selon Gérard Lebel
généalogiste .
Au
temps de Clovis, roi de France, l’un des premiers barons barbares à recevoir le
baptême (« Adore ce que tu as brûlé et brûles ce que tu as adoré »)
fut un Bouchard synonyme de « Belle- Bouche ». Ce prénom à l’origine
deviendra au cours des siècles un nom de famille très répandu en France et au
Québec.
AU QUÉBEC
Le petit Claude
Plusieurs
Bouchard immigrèrent en Nouvelle-France au 17e siècle. Pour le différencier de
Claude Bouchard d'Orval, un médecin natif de la Picardie, notre ancêtre reçut
le surnom de « Le petit Claude ». Peut-être était-il petit de taille
mais on aurait dû le surnommer le Grand Claude en considérant le succès
remarquable de son établissement au Québec et
une très grande progéniture.
« Contrairement
à bien d’autres émigrants français, Claude n’arrive pas sans-le-sou dans son
nouveau pays. Il s’installe rapidement sur une terre fertile, située au
nord-est de l’actuelle église de Sainte-Anne de Beaupré.
Claude
est vite en affaire, vaillant et entreprenant comme 10. Durant l’année 1657, il
brasse de grosses affaires. Il vend sa petite ferme de Beaupré et achète une
terre de 40 arpents à Cap-Tourmente. Cette terre avoisine celle du domaine
seigneurial. Tout en défrichant son domaine , il est engagé comme fermier sur
la terre de Saint-Charles du Cap-Tourmente.
Ce
faisant il prend des risques sérieux pour sa vie et celle de sa famille. Les
Iroquois rôdent autour des fermes isolées. Le danger se faisant plus pressant,
il doit abandonner en catastrophe la ferme St-Charles, ses bestiaux ses
récoltes et son ménage. Il se réfugie à Château-Richer. Il recommence tout à
zéro.
En
1675, le petit Claude prend une décision lourde de conséquence. Il vend à Mgr
de Laval pour 1500 livres la ferme qu’il avait payé 60 livres 15 ans plus tôt.
Il entretient une belle amitié avec l’évêque de Québec. Celui-ci lui concède
une terre de 12 arpents de front sur une lieue et demie de profondeur. Un vrai
domaine situé à Petite-Rivière-Saint-François.
C’est
là qu’il écoule le reste de ses jours. Il avait fait don de ses biens à trois
de ses fils : François, Louis et Antoine.
1ère Génération
CLAUDE BOUCHARD |
Mariage: Enfants: |
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